Classé jardin historique, ce site remarquable datant du XVIIème siècle, prend vie sur l’Ile Sainte-Marguerite. La géométrie régulière de ses jardins semble reproduire un paysage à la Française, composé d’une botanique riche et méditerranéenne dans l’esprit hispano-mauresque. L’objectif est de prolonger l’histoire de ce lieu unique dans le déroulement du temps et dans le respect de l’identité patrimoniale.
La réalisation de ce jardin de ville se distingue par ses lignes contemporaines affirmées, contrebalancées par l’exubérance et la souplesse végétale. La terrasse est abritée par une tonnelle à la fois treille de vigne et ombrière. Une goulotte d’eau intégrée dans un muret massif ceinture et souligne la différence de niveau avec le jardin. L’ensemble s’articule par un palier de trois marches.
Le projet de restauration du parc de la villa Jane Andrée est assuré par la rénovation de la demeure du XXème siècle et par la création d’un parc paysager autour de la
maison. L’aménagement repose sur des objectifs d’architecture et de paysage dans
un ensemble parfaitement cohérent avec la cour d’honneur, le bassin d’eau en
perspective, les cours ombragées et les jardins réguliers.
Le projet unie l’audace de l’architecture de la villa avec un paysage d’exception. Le parti pris architectural et paysager repose sur une organisation de cercles et de courbes à laquelle répond le concept de la piscine : un double bassin circulaire réparti sur deux niveaux.
Le jardin méditerranéen est ouvert sur la presqu’île de Saint-Hospice et le village de
Saint-Jean-Cap-Ferrat. Le jardin, au départ fermé sur l’horizon, est structuré par des axes visuels et fonctionnels dont certains s’ouvrent sur la mer. Ils organisent les lieux
de détente et les jardins thématiques.
Le parc relie un ensemble de “jardins”, chacun ayant sa propre déclinaison et sa
propre relation avec le monde vivant, le paysage et la culture méditerranéenne.
Plusieurs jardins où se succèdent des jeux d’ombres et de lumières, des perspectives ouvertes ou intimistes, des parcours, des lieux de halte ou de repos, des mises en scènes paysagères dans lesquelles l’association des plantes prend toute sa valeur.
Ce jardin patio ouvert sur le restaurant du club prestigieux de l’Automobile Club de Monaco est aussi le théâtre de manifestations, notamment pour le Grand Prix de Formule 1. Cette réalisation est une allégorie vivante de l’automobile et du voyage. Un jeu de surimpressions et de silhouettes, sorte de pièces d’assemblage et de structures mécaniques, laissent transparaître un paysage vertical par un jeu de double décor.
Site classé à l’inventaire des Monuments Historiques, le projet autour de cet hôtel
particulier parisien (XVII°) concerne la création d’un jardin d’exception, ainsi que
la restauration de la Cour d’Honneur. Le jardin intègre et magnifie la dimension de sa
mémoire, c’est-à-dire sa substance historique et romantique, tout en respectant
son environnement physique et naturel.
La propriété du Cap de Nice fait partie intégrante de l’unité paysagère de la Rade
de Villefranche-sur-mer entre le Cap Ferrat et le Mont Boron. L’impulsion du projet
consiste à reconstituer le site à l’identique de sa situation initiale.
Cette reconstitution est à la fois architecturale et paysagère.
